La molécule d’ADN va-t-elle remplacer les disques dur ?
Et si l’ADN, la base de données biologiques par excellence, devenait le prochain disque dur ? Pour des chercheurs en génétique d’Harvard, la réponse tient en mot : oui. Et ils ont même testé le principe.
Dans un article publié dans la revue “Science”, ils démontrent comment ils ont stocké dans quelques microgrammes d’ADN le prochain ouvrage de l’un d’entre eux, George Church. A la suite du succès de leur expérience, les chercheurs d’Harvard estiment que la densité de stockage est tellement importante qu’ils pourraient placer toutes les informations produites en 2011, soit quelque 2 000 milliards de gigaoctet de données, dans… quatre grammes d’ADN. Bluffant.

En principe, pour stocker des données, il suffit de synthétiser et "écrire" les informations sur la molécule d’ADN. Les données sont ensuite récupérées par l’intermédiaire d’une opération de séquençage. "Un algorithme informatique se charge alors de reconstituer les différents fragments des données stockées", comme l’explique Clubic.