Avec 34% des voix, Mulino devance Ricardo Lombana, deuxième, avec 25%, a précisé la même source.
Les partisans de Mulino ont déjà commencé à se rassembler dans le centre-ville de Panama dans l’attente de l’annonce de la victoire de leur candidat.
Mulino était l’un des favoris à la présidence après avoir remplacé l’ex-président Ricardo Martinelli lorsque ce dernier s’est vu interdire de se présenter en raison d’une condamnation pour blanchiment d’argent.
Le Nicaragua a accordé l’asile à Martinelli mais les autorités panaméennes l’ont empêché de quitter le pays.
Le vainqueur des élections prendra ses fonctions le 1er juillet pour un mandat de cinq ans.
« C’est une élection très importante, la plus importante depuis l’invasion américaine » en 1989, a relevé Daniel Zovatto, chercheur au Wilson Center.
« La situation est très complexe et le prochain président, quel que soit celui qui sera élu, aura un agenda surchargé de problèmes dans un pays très polarisé et soumis à beaucoup de tensions et d’incertitudes politiques », a-t-il ajouté.
Le principal enjeu demeure la gestion financière d’un pays de 4,4 millions d’habitants, confronté à une inflation élevée et à une stagnation économique.
L’économie du Panama a considérablement ralenti ces dernières années, le FMI prévoyant une croissance du PIB de seulement 2,5% cette année, contre 7,3% l’année dernière.