« C’est la première fois que la NZDF envoie une charge utile dans l’espace, ce qui représente une étape importante pour l’entreprise spatiale néo-zélandaise et la Nouvelle Zélande dans son ensemble », a fait savoir David Galligan, directeur des sciences et technologies de la défense (DST), cité par un communiqué.
La charge utile de la mission NROL-123, nommée « Koramiko », a été attachée à un satellite de recherche développé par la l’École navale postuniversitaire des États-Unis (NPS) pour l’Office National de Reconnaissance (NRO), qui a décollé en orbite le 21 mars.
M. Galligan a également affirmé que les recherches de son département visent à acquérir une expérience pratique dans les sciences et technologies spatiales, à tester les opérations spatiales néo-zélandaises et à générer des connaissances qui permettront à la NZDF et au gouvernement en général de développer l’espace à l’avenir, rappelant que cette mission est la cinquième réalisée par la société spatiale néo-zélandaise pour le NRO, mais la première à être lancée depuis le sol américain, les quatre précédentes ayant décollé de la péninsule de Māhia en 2020 et 2022.
» Le NRO est toujours à la recherche de moyens innovants pour faire progresser nos capacités dans l’espace et renforcer la résilience dans tout ce que nous faisons « , a déclaré Laura Robinson, directrice adjointe du Bureau des lancements spatiaux du NRO et directrice de la mission NROL-123.
Koramiko, à bord du satellite américain de la taille d’une petite mallette, orbite autour de la Terre toutes les 90 minutes à une altitude de 515 km, fournira des données à la NZDF basée à la station terrestre de Whangaparāoa, au nord d’Auckland, afin d’acquérir une expérience pratique et de développer une expertise en matière de sciences et technologies spatiales et d’opérations spatiales.