L’opération, menée avec l’appui de "Conservation Justice", membre local du Réseau international EAGLE (Eco Activists for Governance and Law Enforcement), a permis de mettre la main sur quatre personnes, dont l’imam de Minvoul qui serait d’origine camerounaise, avec à leur possession huit défenses d’ivoire, selon les mêmes sources.
L’ivoire trafiqué est principalement destiné au marché extérieur, notamment asiatique, en passant par plusieurs pays de transit. Les accusés, qui devraient rendre compte de leurs actes devant le Tribunal d’Oyem, risquent de lourdes peines de prison et des amendes.
La ville de Minvoul, située à la frontière entre le Gabon et le Cameroun, est une zone stratégique pour les réseaux de trafiquants d’ivoire.