François Hollande: des menaces sur la France qu’il ne faut pas « grossir »
Des menaces terroristes pèsent sur la France, mais il ne s’agit pas de les « grossir », a déclaré jeudi matin François Hollande lors d’une visite à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle trois jours après l’attentat de Boston. Le chef de l’Etat est arrivé peu avant 08h30 (06h30 GMT) à l’aérogare II de cet aéroport du nord de Paris en compagnie du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, pour une visite qui ne figurait pas à son agenda officiel. François Hollande a notamment inspecté le dispositif Vigipirate.

Le plan Vigipirate est au stade "rouge renforcé" en France depuis le début de l’intervention militaire française au Mali en janvier.
"Il n’y a pas de comparaison à faire, il n’y a pas de lien à établir, notamment par rapport aux Etats-Unis", a déclaré François Hollande sur BFM TV.
"Il y a des menaces qui concernent particulièrement la France, depuis que nous avons pris des dispositions par rapport au Mali, il y en a par rapport à notre position par rapport à la Syrie, il y en a par rapport à la lutte que nous avons engagée contre le terrorisme", a-t-il poursuivi.
"Il y a des menaces, et c’est parce qu’il y a des menaces qu’il y a des dispositifs. Et en même temps, il ne faut pas grossir la menace. Il s’agit simplement de protéger les Français du mieux possible", a ajouté le président.
"La sécurité des Français est notre première priorité dès lors qu’il y a des menaces", a insisté François Hollande, évoquant dans une période délicate pour l’exécutif un thème traditionnellement fédérateur pour l’opinion française.