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Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait annoncé le 9 décembre qu’il allait "mettre fin à l’aide au retour", évoquant un "dispositif inopérant" aux nombreux "effets pervers".
L’aide au retour humanitaire (ARH), créée en 2006 pour les Européens en situation de détresse, passe de 300 à 50 euros par adulte et de 100 à 30 euros par enfant.
Le montant de l’aide au retour volontaire (ARV), offerte aux étrangers non européens visés par une procédure d’expulsion, est divisé par quatre pour être aligné sur celui des autres pays européens, soit 500 euros par adulte et 250 par enfant. L’Etat continue néanmoins de prendre en charge les frais de transport.
Dans les deux cas, l’aide ne peut plus bénéficier plus d’une fois au même individu.

