Lors de cet entretien, M. Hollande a salué "les efforts de médiation de l’Union Africaine et de son Président, M. Boni Yayi, ainsi que ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour parvenir à une solution politique", précise un communiqué de la présidence française.
Il a de nouveau appelé à l’ouverture d’"un dialogue entre les autorités centrafricaines et toutes les parties en présence, notamment la rébellion" tout en invitant le président centrafricain à "engager ce processus dans les meilleurs délais".
Auparavant, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, avait salué les engagements pris la veille par le président François Bozizé, qui a promis de former un gouvernement d’unité nationale et de quitter son poste à la fin de son mandat en 2016, estimant que ces promesses "vont dans la bonne direction".
Les engagements du président Bozizé ont été reçus avec beaucoup de méfiance par l’opposition centrafricaine, au moment où la situation risque de s’exacerber suite à la menace des rebelles du Séléka d’entrer dans la capitale Bangui.
Désormais aux portes de Bangui, la coalition rebelle du Séléka a de nouveau menacé lundi de rentrer dans la capitale, accusant le pouvoir d’exactions sur les populations civiles et les proches de la rébellion.