"L’idée que la nationalité doit essentiellement dépendre de la volonté et ne doit pas être obtenue par un effet mécanique me paraît essentielle. Cette conception permet en effet l’ouverture à l’acquisition de la nationalité, mais avec l’exigence que celui qui veut devenir Français veuille aussi pleinement les conséquences de son choix", écrit Christian Vanneste.
"Toutefois, cette question -complexe- dépend étroitement de nos relations bilatérales avec les pays d’origine qui ont des droits de la nationalité différents", nuance-t-il, avant d’ajouter : "je crois donc que, contrairement à ce que vous affirmez, le Président de la République qui, plus que ses prédécesseurs, a engagé des réformes essentielles pour notre pays, saura aussi avancer sur la voie d’une réforme de la nationalité, mais en tenant compte des difficultés juridiques qu’elle rencontre".