"Deux cents voyous sont venus au siège. La sécurité a tenté de les en empêcher, mais certains ont réussi à pénétrer par derrière, à saccager les lieux et à y mettre le feu. Cela brûle encore maintenant", a déclaré M. Ghozlan.
Un responsable de la sécurité a cependant précisé que l’incendie était limité et que la police avait repoussé les manifestants.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, des heurts entre pro et anti-Morsi autour du palais présidentiel avaient fait, selon un dernier bilan de sources médicales, sept morts et des centaines de blessés. Il s’agit des pires violences depuis l’élection en juin de M. Morsi, le premier président islamiste d’Egypte.
L’armée égyptienne a déployé des chars et établi un périmètre de sécurité jeudi autour de la présidence, où l’opposition dénonçait le renforcement des pouvoirs de M. Morsi et un projet de Constitution n’apportant selon elle pas assez de garanties en matière de respect des droits.