Christine Lagarde appelle à des réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires en Algérie

Des "réformes structurelles sont nécessaires pour attirer des investissements directs étrangers (IDE), développer le secteur financier et doter la main-d’œuvre des compétences dont l’économie à besoin", a déclaré la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, lors d’une conférence de presse au second jour de sa visite en Algérie.

"Le pays reste confronté à plusieurs défis, notamment à une inflation et un chô mage élevés", a-t-elle dit. Selon le FMI, le chômage touche 21 pc des jeunes algériens.

Mme Lagarde a aussi invité l’Algérie à "prendre des mesures supplémentaires en vue de préserver la stabilité macroéconomique et d’assurer la viabilité budgétaire à long terme". Elle a aussi recommandé une "dynamisation du secteur privé pour la promotion d’une croissance solidaire et la réduction du chômage". "L’Algérie peut faire mieux en matière d’emploi et de maîtrise de l’inflation et être un pays attractif", a-t-elle fait valoir.

Lors de son séjour en Algérie, Mme Lagarde a rencontré plusieurs hauts responsables algériens. "Nous avons examiné l’évolution de l’économie mondiale et son incidence sur les pays de la région", a-t-elle précisé.

Elle a indiqué que "malgré un environnement extérieur difficile, la croissance devrait rester vigoureuse, entre 3 et 3,5 %, au cours des deux prochaines années".

Interrogé sur la législation relative aux investissements étrangers en Algérie, Mme Lagarde a indiqué que le FMI se contente "d’observer ce qui se passe ailleurs dans le monde et il y a très peu de pays à ce jour qui maintiennent une règle de 49/51 tous secteurs confondus".

Dans ce sens, elle a émis le souhait de voir "les autorités algériennes pouvoir témoigner au plus haut niveau de l’intérêt qu’elles accordent pour les IDE".