Selon des données publiées par l’organisme, la majorité (57%) des signalements ont été évalués comme représentant une menace faible (niveau 1). Un peu moins d’un tiers (31 %) des menaces ont été jugées d’un niveau moyen (niveau 2). Environ 12 % des menaces ont à un moment donné été jugées graves (niveau 3). Aucune menace n’a en revanche été jugée très grave et imminente (niveau 4).
« De manière générale, nous constatons qu’il est souvent difficile de cerner précisément les motivations des auteurs des menaces, qui semblent résulter d’un mélange hétérogène d’influences idéologiques, de rancœurs personnelles et de vulnérabilités psychologiques », relève l’Ocam dans son rapport.
S’agissant des profils des auteurs des menaces, l’organisme indique que la grande majorité des signalements de menace (67 %) concerne un profil d’acteur isolé. La plupart n’a aucun lien structurel avec des groupes terroristes ou extrémistes. Environ 11 % des menaces impliquent des projets collectifs, souvent à un stade de conception précoce. Et 18% des auteurs de menace sont mineurs.
En termes de répartition territoriale, la majorité des signalements émanait des juridictions de Bruxelles (78), suivies d’Anvers (44), Gand (29), Mons (24) et Liège (18).
Actuellement, le niveau général de la menace en Belgique est placé au niveau 3 (sur une échelle de 1 à 4), soit une ‘’menace grave’’.