Abdellah Boussouf rejette catégoriquement toute accusation de collision contre les institutions marocaines

Les ennuis judiciaires qu’affronte actuellement le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) ont de quoi surprendre tous ceux qui connaissent de près ou de loin les convictions, le parcours et la production documentaire et analytique d’Abdellah Boussouf.

En effet, Abdallah Boussouf fait l’objet d’une lourde accusation selon laquelle il aurait financé un site internet en Italie, appartenant à un ressortissant marocain Driss Farhane, connu pour ses positions hostiles à l’égard des institutions du Royaume.

Le secrétaire général du CCME a été entendu cette semaine par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avec notamment Saïd El Fekkak, un membre du Parti du progrès et du socialisme et ex-directeur de la « Fondation Hassan II des œuvres sociales de la santé publique », avant de comparaître devant le tribunal de première instance de Casablanca dans le cadre d’un procès où est impliqué Driss Farhane pour de graves délits dont la diffamation, l’atteinte à l’odore public et aux institutions du Royaume.

« Durant mes 40 ans de service, j’ai œuvré pour la défense des institutions nationales et de ma patrie », relève-t-il dans un post dans lequel il rejette toutes les accusations.

« Depuis des années, je reçois des lettres de félicitations et d’encouragements de la part de tous les responsables, soulignant le travail que j’ai réalisé », écrit-il.

Dans ce post publié sur Facebook, M.Boussouf s’est également  dit surpris et choqué de faire l’objet de pareilles insinuations et a rappelé que depuis son jeune âge, il s’était inscrit dans la défense des intérêts du Maroc, que ce soit à travers son statut de militant et universitaire dans la ville de Strasbourg ou à son actuel poste de secrétaire général du CCME.

Qu’il s’agisse de répondre régulièrement aux agressions algériennes, de défendre la marocanité du Sahara ou de démystifier les attaques européennes contre le Maroc, M. Boussouf souligne que ses actes et ses écrits témoignent de son patriotisme et de la sincérité de son engagement. Il fait également valoir une riche politique éditoriale que le CCME a lancé depuis des années pour faire connaître les talents de la diaspora marocaine et les valeurs marocaines, ainsi que la richesse de l’identité marocaine.

Abdellah Boussouf récuse ainsi toutes les accusations. Il les balaie d’un revers de main mettant en avant les multiples facettes de son engagement personnel dans la défense des intérêts du Maroc.

Historien et écrivain, Abdellah Boussouf était une figure de l’immigration marocaine en France avant de revenir au Maroc s’occuper et gérer les intérêts de la diaspora marocaine auprès des pouvoirs publiques. En 2007, il fut nommé secrétaire général du conseil de la communauté marocaine à l’étranger, un organe de consultations et de prospectives chargé de faire des propositions pour améliorer les relations entre le Maroc et sa communauté résidant à l’étranger.

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