Lors de sa prestation à Niagara, Nik Wallenda avait bravé le vent et les embruns sur un câble suspendu à 60 mètres au-dessus des plus grandes chutes d’eau d’Amérique du Nord, à la frontière américano-canadienne. Dimanche, le vide sous ses pieds sera six fois plus haut qu’à Niagara –plus haut que l’Empire State Building de New York– et il n’aura qu’un câble d’à peine plus de 5 centimètres de large pour défier l’apesanteur.
Nik Wallenda se prépare à la traversée du Grand Canyon depuis quatre ans et finalise son entraînement depuis quelques semaines en Floride, avec une corde de 300 mètres et des souffleries reproduisant des vents allant jusqu’à 80 km/h. Sa tentative, dimanche, pourrait être repoussée d’un jour dans le cas improbable où le vent soufflerait à plus de 72 km/h, ou s’il y avait des risques de foudre. L’exploit sera retransmis sur la chaîne Discovery en léger différé – 7 à 10 secondes – pour couper l’antenne à temps en cas d’accident.
Nik Wallenda s’est préparé au pire et affirme qu’il pourra s’agripper au câble en cas d’accident. Et ce ne sera pas "juste avec les mains, comme les gens se l’imaginent. J’aurai les jambes et les bras enroulés autour, pour attendre les secours". "Les télés adoreraient que ça se passe comme ça car cela donnerait des images formidables", dit-il. "Mais je n’ai clairement pas envie que ça arrive".
