Patrick Poivre d’Arvor explique avoir d’abord été approché par l’UMP à l’occasion d’élections régionales. Le parti de droite proposa au journaliste en 2010 une place de numéro 2 sur la liste UMP de Paris mais celui-ci refusa, ne souhaitant pas "être embrigadé dans le moindre parti".
Apprenant ce refus, le président Sarkozy lui aurait alors conseillé de se "tenir prêt à (se) mobiliser un jour pour un poste au gouvernement", écrit-il. Le même jour, Sarkozy lui aurait également demandé s’il était intéressé par la présidence de France Télévisions, le journaliste-écrivain affirmant avoir refusé par amitié pour le titulaire du poste de l’époque, Patrick De Carolis.
Patrick Poivre d’Arvor a toujours accusé le président Sarkozy d’être à l’origine de son éviction du 20 heures de TF1, survenue un an après son arrivée à l’Elysée. Dans "Seules les traces font rêver", PPDA revient évidemment sur ce licenciement, un limogeage "sinon voulu, du moins avalisé" par l’ancien président, ce qui lui a été confirmé par Patrick Buisson, un proche de Nicolas Sarkozy ayant lui-même participé à son éviction.
"Il fut chargé par Nonce Paolini (le patron de TFA, ndlr) de présenter au chef de l’Etat le schéma de mon exfiltration (une semaine avant que je sois au courant de quoi que ce soit). "A eux de se débrouiller avec ça", avait été la seule réponse de Nicolas Sarkozy, qui, ce jour-là, avait donc signifié qu’à ses yeux mon sort était scellé", écrit PPDA.