Décès d’un étudiant dans une prison marocaine : l’Administration pénitentiaire se défend d’anticiper les résultats de l’enquête

La Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion a démenti, mardi, ce qu’a publié un quotidien national concernant « sa tentative d’anticiper les résultats de l’enquête supervisée par le parquet général » au sujet des circonstances du décès d’un étudiant à la prison locale de Ouarzazate.

Dans une mise au point suite à la publication par le quotidien Al Akhbar d’un article intitulé "Décès d’un étudiant à la prison locale de Ouarzazate dans des circonstances confuses", l’Administration Pénitentiaire affirme n’avoir publié le communiqué relatif aux circonstances du décès de Abdelwahab Noureddine qu’"après exécution des procédures juridiques en vigueur dans de tels cas et la réalisation d’un rapport du médecin légiste sur instruction du Procureur du Roi en sa qualité d’autorité judiciaire en charge de l’enquête".

Qualifiant de "mensongères et de sans fondements" les accusations formulées par un responsable du bureau central de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), la mise au point précise que l’enquête supervisée par les autorités judiciaires compétentes est menée "sans l’intervention d’aucune partie et loin des surenchères auxquelles s’adonnent d’aucuns dès qu’il s’agit de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire".

La Délégation Générale a également démenti le fait que le détenu en question ait été condamné à deux ans de prison et qu’il devait terminer sa peine en juin prochain, en précisant, à cet égard, que ce dernier purgeait une peine de deux ans et cinq mois ferme et qu’il devait sortir de prison en novembre prochain.

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