Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques régionales, repris par les médias tunisiens, la BERD affirme que, pour le cas tunisien, les principaux défis se résument à un certain retard dans la mise en œuvre des réformes.
Cette institution financière européenne, qui constitue l’un des principaux partenaires financiers de la Tunisie, estime que les risques sont également dus à la flambée détectée au niveau des prix des denrées alimentaires et des produits énergétiques, outre la faiblesse de la demande européenne.
D’après l’institution financière européenne, « un accord définitif et validé avec le Fonds Monétaire International (FMI) sera susceptible de favoriser un financement ainsi qu’une assistance technique indispensable en faveur de la Tunisie et d’appuyer sa crédibilité, pour ainsi espérer être capable de s’attaquer aux réformes nécessaires ».
En 2021, le PIB tunisien a progressé de 4,3% avant que la croissance ne ralentisse à 2,6% sur les trois premiers trimestres de 2022.