Cette augmentation, due à l’envolée des prix de gros d’électricité liée à la guerre en Ukraine, concernera 41,5% des foyers italiens, indique l’ARERA dans un communiqué publié jeudi soir, notant que les conditions du marché auraient dû conduire à une hausse encore plus forte, d' »environ 100% » mais l’ARERA est intervenue « à titre exceptionnel » pour la freiner.
Selon le régulateur, la facture d’électricité annuelle d’un foyer italien moyenne devrait atteindre 1.322 euros en 2022 contre 632 euros l’an dernier.
Le gouvernement sortant, présidé par Mario Draghi, a consacré 66 milliards d’euros depuis janvier aux mesures visant à atténuer l’impact de la crise de l’énergie, et le prochain gouvernement issu des élections de dimanche dernier, pourrait encore augmenter le soutien au pouvoir d’achat.
Alors que les familles et les entreprises doivent faire face à d’énormes factures d’énergie, préparer le budget 2023 sera « comme l’escalade de l’Everest sans oxygène pour le nouveau cabinet », écrit le Corriere della Sera.
La cheffe du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia (FdI), Giorgia Meloni, arrivée en tête des élections législatives en Italie, accélère les négociations avec ses alliés pour former le nouveau gouvernement.
Dans le passé, il a fallu entre quatre et douze semaines pour qu’une nouvelle administration prenne ses fonctions.
La première date butoir approche rapidement, l’Italie, criblée de dettes, devant soumettre à Bruxelles son projet de budget 2023 avant le 15 octobre.
Le président Sergio Mattarella ne commencera les consultations sur le nouveau gouvernement qu’après l’élection des présidents du Sénat et de la Chambre des députés par le Parlement, qui se réunit le 13 octobre.