Sur Benghazi, où quatre Américains dont l’ambassadeur ont été tués le 11 septembre dans l’attaque d’un complexe diplomatique, M. Obama a affirmé que l’évolution des comptes-rendus sur les circonstances de cet assaut ne traduisait pas une confusion au sein de son équipe gouvernementale.
"Pour moi, il n’y avait pas de confusion sur le fait que nous devions renforcer la sécurité (des postes diplomatiques) dans le monde entier juste après que c’est arrivé", a expliqué le président. "Il n’y avait pas de confusion sur le fait que nous devions enquêter sur ce qui s’était exactement passé, pour y remédier".
"Et pour moi, il n’y avait pas de confusion sur le fait que nous allions pourchasser les auteurs (de cette attaque), quels qu’ils soient", a encore assuré M. Obama.
M. Romney a critiqué l’attitude de l’administration démocrate dans cette affaire. Elle avait dans un premier temps imputé l’attaque du 11 septembre à une manifestation contre un film islamophobe qui aurait dégénéré, avant de conclure qu’il s’agissait d’un assaut prémédité par des activistes islamistes.