Le gouvernement russe "pourrait approuver un document du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Syrie s’il contribue à la mise en place du plan Annan", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse à Bichkek.
"La Syrie a pris en compte ces propositions et a commencé à les mettre en oeuvre, et maintenant il est très important de ne pas saper ce processus par des ultimatums et des menaces", a-t-il estimé.
Le projet de déclaration sur la Syrie en discussion au Conseil de sécurité de l’ONU demande à Damas de respecter l’échéance du 10 avril pour cesser ses opérations militaires, et à l’opposition syrienne de faire de même dans les 48 heures suivantes.
Moscou avait dénoncé les efforts du groupe des "Amis du peuple syrien", estimant que les alliés occidentaux et arabes de l’opposition syrienne cherchaient à empêcher toute négociation avec le régime de Bachar al-Assad.
La Russie et la Chine avaient aussi bloqué deux résolutions à l’ONU condamnant la répression du mouvement de contestation en Syrie, qui a fait quelque 10.000 morts depuis un an selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.