« Considérant la libération complète du territoire d’Azaouad, nous proclamons irrévocablement l’indépendance de l’Etat d’Azaouad, à partir d’aujourd’hui, vendredi 6 avril 2012 », précise le Mouvement national de libération de l’Azaouad (MNLA).
Le mouvement a profité de l’instabilité provoquée par le putsch du 21 mars pour s’emparer des trois principales villes du nord du pays, Gao, Kidal et Tombouctou. Une offensive qui a débouché sur la partition de facto du pays, sans que l’on sache exactement laquelle des différentes armées insurgées occupe quelle ville.
La France a estimé aujourd’hui qu’une "déclaration d’indépendance unilatérale" du Nord-Mali, "n’aurait pas de sens" si elle n’était pas reconnue par les Etats africains. "Une déclaration d’indépendance unilatérale qui ne serait pas reconnue par les Etats africains n’aurait pas de sens", a déclaré à la presse le ministre français de la Défense Gérard Longuet, peu après que les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont proclamé l’indépendance.