«J’ai beaucoup de respect pour ses parents», avait indiqué en septembre Manuel Valls en évoquant Arno Klarsfeld, donnant ainsi une indication sur l’avenir du fils de Serge et Beate Klarsfeld. Hier, un décret a acté son éviction de la présidence de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), où il avait été nommé par Nicolas Sarkozy en septembre 2011. Le grand amateur de roller ne semble pas plus affecté que cela : «En gros, je m’en fous de me faire virer, ce qui compte c’est le discours de François Hollande sur le Vél d’Hiv.» Lors de la dernière commémoration de la rafle, le chef de l’Etat a de nouveau imputé la responsabilité de «ce crime» à la France. Arno Klarsfeld, dont le passage à l’Ofii restera surtout marqué par une série de boulettes ( «Lorsqu’on a qu’une pièce, on ne fait pas huit enfants !» en évoquant les Roms), sera remplacé par Rémy Schwartz, un conseiller d’Etat.
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