Dans le cadre de son émission « Haute définition », la chaine d’information israélienne, I24, s’est penchée, mardi 1er février, sur la genèse du conflit autour du Sahara marocain et le « rôle dangereux » de l’Algérie qui instrumentalise « le groupe terroriste Polisario », contre le Maroc.
Pour I24, l’entrée secrète du chef du Polisario Brahim Ghali en Espagne, alors qu’il est poursuivi par les juridictions espagnoles pour viols, crimes contre l’humanité, génocide et torture, a révélé « le jeu dangereux auquel se livre l’Algérie qui mène une guerre de plus en directe et frontale avec le Maroc », prenant en otage certains pays européens qui s’approvisionnent en gaz et pétrole algériens .
I24 interroge notamment d’anciens officiers renseignement espagnols, Khadijatou Mahmoud, violée par Brahim Ghali, des anciens hauts responsables du Polisario qui affirment que « ce groupe est une caste qui défend les intérêts de l’Algérie et non des Sahraouis ».
La chaîne aborde aussi les connexions du Polisario avec le Hezbollah libanais, l’Iran et les groupes djihadistes au Sahel. La preuve étant l’assassinat par la France d’Abou Walid Sahraoui, le djihadiste en chef dans la région du Sahel.
« Tous les services du renseignement savent que le Polisario accueille dans ses camps des djihadistes, des terroristes iraniens et ceux du Hezbollah », souligne I24.
La chaine d’information aborde également la corruption et les détournements de fonds opérés par les responsables du Polisario au profit de leurs familles, installées en Espagne et qui reçoivent charque semaine des milliers d’euros, via un passeur « Moussa », interrogé par I24.
« Les fonds de l’ONU et des associations finissent dans les poches de Brahim Ghali et de ses amis », assène I24.
« Corruption, détournement de fons, viols, génocide, crimes contre l’humanité, ce sont les victimes du Polisario qui en parlent le mieux », souligne la chaîne qui a diffusé leurs témoignages.