"Nous ne le ferons pas tant que nous n’aurons pas la certitude qu’il y a aujourd’hui un contrôle total par l’opposition de la situation", a-t-il dit durant un entretien sur la chaÂŒne de télévision France 2.
"Pour l’instant nous ne l’avons pas", a précisé le président français, évoquant le risque que ces armes se retrouvent dans les mains de groupes djihadistes hostiles à la France.
François Hollande et le Premier ministre britannique, David Cameron, ont plaidé ensemble lors du sommet européen du 15 mars pour la levée de l’embargo européen qui permet selon eux au régime syrien de massacrer son peuple depuis deux ans.
Le président français avait dit durant ce sommet que l’opposition syrienne avait donné "toute garantie" que les armes qui lui seraient livrées ne seraient pas détournées par des groupes djihadistes.