Près d’un demi-million de foyers sont coupés d’électricité, a-t-on ajouté de même source.
« C’est une tempête majeure, avec des conséquences dangereuses qui peuvent potentiellement mettre des vies en danger », a averti le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui a décrété l’état d’urgence dans huit des 58 comtés de l’Etat. Ceux de Los Angeles, Orange, Riverside, San Bernardino, San Diego et Santa Barbara, tous situés dans le sud, sont notamment concernés.
La ville de Los Angeles subit des inondations capables de couper certaines routes ou intersections, ainsi que de dangereux glissements de terrain. Cela a notamment poussé les autorités à émettre des ordres d’évacuations pour les collines de Hollywood et de Santa Monica, qui surplombent la métropole.
Les autorités multiplient les messages de prudence, car la pluie doit se poursuivre jusqu’à mardi, voire mercredi. Elle tombe sur des sols déjà saturés par une première tempête la semaine dernière, ce qui augmente les risques d’inondations, car la terre n’absorbe plus rien.
Lundi, des dizaines de vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Los Angeles ont été annulés ou retardés.
La côte ouest des Etats-Unis a enduré un hiver anormalement pluvieux l’an dernier, à cause d’une série de tempêtes très rapprochées qui ont provoqué des précipitations avoisinant des records.
Ces catastrophes avaient fait plus d’une vingtaine de morts et provoqué de nombreux dégâts et coupures d’électricité. Mais elles ont permis à la Californie de reconstituer une partie de ses réserves en eaux après plusieurs années d’intense sécheresse.
Historiquement, la Californie est habituée à alterner entre coups de chaud et pluies intenses et il est toujours compliqué de lier un événement météorologique particulier au changement climatique. Néanmoins, les scientifiques avertissent depuis des années que le réchauffement de la planète dérègle le climat et renforce la fréquence des événements extrêmes, qu’il s’agisse de tempêtes ou de canicules.