Le journaliste a été victime d’un "groupe terroriste armé", ajoute l’agence, qui emploie la terminologie habituelle du régime désignant l’insurrection.
Depuis le début du soulèvement contre le régime en mars 2011, les journalistes de la presse officielle ont fait l’objet de plusieurs attaques. Vendredi, trois journalistes de la chaîne privée pro-gouvernementale Al-Ikhbariya et leur chauffeur ont été enlevés par des hommes armés dans le faubourg d’Al-Tal, au nord de Damas.
En juin, des inconnus armés ont tué sept employés d’Al-Ikhbariya lors d’un raid contre le siège de la chaîne à Damas. Mardi, ce sont les locaux de la télévision d’Etat dans la capitale qui ont été visés par un attentat à l’explosif faisant plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.
Les insurgés de l’Armée syrienne libre assurent qu’ils ne visent pas les journalistes et n’ont jamais revendiqué d’enlèvements, mais l’insurrection est constituée de différents groupes.