"Il est notable que nous observons un certain nombre de défections de haut rang, des officiers de haut rang qui font défection et passent à l’opposition", a déclaré à des journalistes George Little, porte-parole du ministère américain de la Défense.
Le porte-parole n’a pas indiqué quelle était l’analyse du Pentagone sur les conséquences de ces défections sur l’organisation de l’armée, fer de lance de la répression qui a fait plus de 6.000 morts depuis le début de la révolte à la mi-mars 2011, selon les militants de l’opposition syrienne.
Après l’échec d’une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies samedi, l’heure reste à l’application "d’une intense pression diplomatique et économique sur le régime" de Bachar al-Assad, selon M. Little.
"Nous pensons qu’il y a de fortes chances que cette pression produise des résultats", a-t-il estimé.
Lundi, le général al-Cheikh, plus haut gradé à avoir fait défection depuis le début de la révolte, a annoncé la création d’un "Conseil militaire révolutionnaire supérieur" rebelle "afin de libérer la Syrie de cette bande" (le clan Assad).
Un autre organisme, l’Armée syrienne libre (ASL), qui revendique 40.000 déserteurs, mène des opérations contre les forces du régime, récemment même aux portes de Damas.