Mais «en fonction des sondages, la météo humaine change», veut-il croire en insistant sur son goût du «peuple de la rue», du «peuple des bistrots» et du «peuple des marchés.» «J’aime le peuple. Il ne me fait pas peur, il ne me dégoute pas. Je passe mon temps à écouter les gens dans les bistrots. Moi, j’aime madame Michu», à propos du nom classique de la commère. Puis il ajoute: «Vive le populisme !»
Gilbert Collard confie au passage qu’il aimerait bien recruter Yvette Horner, avec laquelle il dit avoir dîné plusieurs fois, mais se désole d’avoir perdu son numéro de téléphone.
L’avocat, qui envisage de se présenter aux législatives de 2012 soit à Marseille, soit à Saint-Gilles, dans le Gard, souligne que l’étiquette Front national ne lui fait plus peur. Il avait annoncé en acceptant de présider le comité de soutien être simplement «mariniste». «Je serai Front national. Je ne vois vraiment pas ce qui dans le discours de Marine pourrait me choquer», affirme-t-il à présent