Plainte contre un ambassadeur arabe pour des faits de viols: le Quai d’Orsay à la disposition de la justice

Le ministère des Affaires étrangères est à la disposition de la justice dans le cadre de la plainte pour viols déposée lundi par deux ex-employés d’un ambassadeur d’un pays arabe et qui vise également son fils, a indiqué mardi le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.

"Nous sommes attentifs et à la disposition de l’enquête" ouverte par le parquet de Nanterre, a-t-il déclaré au cours d’un point-presse, en réponse à une question sur cette affaire. Il s’est refusé à tout détail sur le diplomate et sur son pays d’origine.

Selon une source policière, les deux ex-employés de maison qui étaient au service de l’ambassadeur, une femme et un homme, ont déposé plainte lundi matin dans un commissariat parisien pour des faits de viols qui auraient été perpétrés entre mai 2010 et novembre 2011.

La plainte a entraîné l’ouverture d’une enquête visant l’ambassadeur et son fils, selon la même source, qui a précisé que les faits allégués auraient eu lieu, selon les plaignants, au domicile de l’ambassadeur à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Selon une source proche du dossier, les plaignants sont une femme de 44 ans et son mari, qui avaient été licenciés par l’ambassadeur fin 2011.

Si l’ambassadeur ainsi que sa femme sont "sur la liste diplomatique et donc ont une immunité diplomatique", en revanche leur fils n’en bénéficie pas, selon une autre source également au fait du dossier.

L’ambassade du pays incriminé était injoignable mardi pour un commentaire.

En fonction de l’évolution de l’enquête, la justice pourrait demander au Quai d’Orsay de solliciter auprès du pays d’origine du diplomate une levée de son immunité.

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