Dans un communiqué publié dans la soirée, le ministère français des Affaires étrangères évoque des rassemblements samedi soir devant l’ambassade de France à Damas et le consulat de France à Alep.
Ces manifestations "ont été marquées par des outrages contre les emblèmes de la République : drapeaux français brûlés et nombreuses dégradations (jets de projectiles dans l’enceinte, destruction de véhicules), sans que les forces de l’ordre et de sécurité syriennes se soient le moins du monde mobilisées pour empêcher ces actes inqualifiables", écrivent les services dirigés par Alain Juppé.
"Nous tenons les autorités syriennes responsables de la sécurité de nos agents et de nos emprises diplomatiques", ajoute le ministère français.
Paris proteste également contre la convocation par les autorités syriennes de son ambassadeur de France, à qui il a été reproché de s’être rendu sans autorisation préalable à Hama, l’un des principaux sites de contestation du régime de Bachar al Assad.
"La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques stipule la totale liberté de déplacement des chefs de mission diplomatique dans leur pays d’accréditation", rappelle le ministère français des Affaires étrangères.