Dans une déclaration de progrès adoptée à l’issue des travaux du 1er Forum d’examen des migrations internationale tenu du 17 au 20 courant à New York à l’initiative de l’Assemblée générale de l’ONU, ces Etats s’engagent à faciliter une migration sûre, ordonnée et régulière, à promouvoir les contributions des migrants au développement durable aux niveaux local, national, régional et mondial, dans le cadre du programme 2030, ainsi qu’à réduire l’impact négatif de la migration irrégulière.
Ils ont réaffirmé que le Pacte de Marrakech repose sur un ensemble de principes directeurs transversaux et interdépendants, centrés notamment sur les personnes, la coopération internationale, la souveraineté nationale, la primauté de la loi, le développement durable, les droits de l’homme, l’égalité des sexes et l’approche pangouvernementale et approche pansociétale.
La déclaration a mis l’accent sur l’importance de la coopération internationale pour faciliter une migration sûre, ordonnée et régulière, notamment par la mise en œuvre de politiques migratoires planifiées et bien gouvernées, conformément au droit international.
Les signataires ont, par la même occasion, reconnu le rôle positif et les contributions des migrants pour une croissance inclusive et le développement durable dans les pays d’origine, de transit et de destination, notamment en enrichissant les sociétés grâce à des capacités humaines, socio-économiques et culturelles.
Par ailleurs, ces Etats membres se sont dit préoccupés par l’impact des crises financières et économiques, la pauvreté, les urgences sanitaires et l’insécurité alimentaire sur les migrations internationales et les migrants, tout en pointant du doigt les effets néfastes du changement climatique et la dégradation de l’environnement et leurs implications potentielles pour la migration et les migrants.
Le 1er Forum d’examen des migrations internationales, qui a réuni les États membres, des observateurs, des représentants du système onusien en plus des groupes des parties prenantes, a passé en revue les progrès accomplis aux niveaux local, national, régional et mondial dans l’implémentation du Pacte de Marrakech près de quatre ans après son adoption, ainsi que les nouvelles actions concrètes pour mieux protéger et soutenir plus de 281 millions de migrants dans le monde grâce à des changements de politiques et de pratiques.
Le conclave a connu la participation de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, en sa qualité de présidente du groupe de travail du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH) sur la migration et vice-président de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI).