"Ce taux de croissance est dicté par la conjoncture économique internationale ainsi que le recul dans les pays partenaires, notamment l’UE", a indiqué le ministre avant la tenue d’un conseil du gouvernement jeudi à Rabat.
M. Baraka a affirmé que "compte tenu de la conjoncture mondiale", le projet de loi de finances pour l’année 2012 sera modifié.
"La priorité sera accordée à la création d’emplois et à la création de projets d’investissement, ainsi qu’à la mise en place d’un Fonds de solidarité au profit des personnes démunies, chargé de financer les programmes sociaux et contrô ler les équilibres macro-économiques et financières", a souligné M. Baraka.
Dans un contexte de crise, la croissance fléchit dans le monde et la zone euro devrait connaître une probable récession en 2012.
La France et l’Espagne, deux pays très touchés par la crise, sont les principaux partenaires commerciaux du Maroc.
En présentant tout récemment son programme au parlement, le chef du nouveau gouvernement marocain, l’islamiste Abdelilah Benkirane, avait prévu un taux de croissance de 5,5% sur la période 2012-16.
Au cours des cinq dernières années, le Maroc a connu une croissance soutenue (autour de 4,5%) mais son déficit budgétaire a augmenté, pour s’établir autour de 6% en 2011.