"L’iceberg, ce sont ces milliers de Français ou d’étrangers adeptes du salafisme qui considèrent que Mohamed Merah est un héros", selon Marine Le Pen. "Il suffit de demander aux policier pour s’apercevoir que depuis l’affaire Mohamed Merah, il y a toute une série d’agressions qui se sont effectuées en son nom", a-t-elle ajouté sur Canal+, soulignant ensuite "le caractère inquiétant de ce problème".
Néanmoins, pour la présidente de Front national, qui qualifie ces propos de "provocation", "il y a plus grave". "Il faut qu’il y ait une volonté politique derrière, que la justice se saisisse de la lutte contre l’islam radical qui porte en lui incontestablement les gènes de ce type de haine, de violence et même de terrorisme," a-t-elle réagi.
Et d’ajouter que "pendant des années on a accueilli des prêcheurs qui prêchaient sur le territoire le djihad, et cela dans une totale impunité. Ils étaient même accueillis dans le congrès de l’UOIF, l’enfant chéri de Nicolas Sarkozy. Et bien, on n’a rien fait", a-t-elle commenté. "Il est largement temps d’agir, et aussi d’agir en amont sur l’immigration massive".
Dans un reportage pour la chaîne M6, la soeur de Mohammed Merah déclare en caméra cachée: "je suis fière de mon frère, il s’est bien défendu. C’est ça que j’ai dit. Il m’a posé clairement la question, qu’est-ce que tu penses de Ben Laden, j’ai dis, je pense du bien de Ben Laden. Je le dis, je le répète, je suis fière".