Mali: l’UA condamne l’arrestation du président et de son Premier ministre et appelle à leur libération immédiate

 L’Union africaine a condamné énergiquement l’arrestation du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, le Premier ministre et autres membres du gouvernement maliens et a appelé à leur libération immédiate.

Dans un communiqué publié mardi soir, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat «condamne énergiquement l’arrestation du président Ibrahim Boubacar Keita, le Premier ministre et autres membres du gouvernement maliens et appelle à leur libération immédiate».

«Il condamne fermement toute tentative de changement anti constitutionnel et appelle les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines», ajoute le communiqué.

Le président de la Commission de l’UA «appelle la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les Nations Unies et toute la communauté internationale à conjuguer efficacement leurs efforts pour s’ opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Mali».

La CEDEAO appelle les militaires à regagner les casernes « sans délai »

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appelé les militaires à regagner, sans délai, leurs casernes et demandé à toutes les parties prenantes maliennes « de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leurs pays ».

Dans un communiqué, la communauté régionale « rappelle sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine ».

« En tout état de cause, la CEDEAO condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie », lit-on dans le communiqué.

L’organisation régionale indique suivre avec « une grande préoccupation les développements en cours au Mali depuis la matinée de ce 18 août 2020 », avec une mutinerie déclenchée dans un contexte sociopolitique déjà « très complexe ».

Par ailleurs, la CEDEAO réitère sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, pour continuer à accompagner les acteurs maliens dans leurs efforts pour résoudre la crise.

 

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