Samedi, une dizaine d’hommes armés libyens enlevé Walid Othmani et trois autres de ses compagnons. Ces derniers avaient réussi à s’enfuir laissant Othmani, leur voiture de patrouille ainsi que leurs armes aux mains des ravisseurs.
Le gendarme a été blessé par balles par ses ravisseurs qui l’ont "détenu comme otage pour l’utiliser dans une opération d’échange pour l’intérêt d’une partie inconnue", a rapporté l’agence de presse tunisienne TAP.
"L’enlèvement laisse entendre que des parties tentent de troubler le climat de bonnes relations entre les deux pays", avait déclaré samedi le porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur, Hichem Medeb, cité par la TAP. "Des actions de cette nature ne réussiront pas à porter atteinte aux bonnes relations existant entre la Tunisie et la Libye", avait-il ajouté.
Les autorités tunisiennes ont remis aux autorités libyennes le véhicule"tout-terrain" et les trois libyens interpellés samedi par la garde frontière tunisienne, lors d’une opération de ratissage lancée à la suite de l’enlèvement de la patrouille de gendarmes tunisiens, selon la TAP.