Les pourparlers inter-syriens reportés au 23 février (ONU)

Le nouveau round de pourparlers inter-syriens, prévu initialement pour le 20 février, a été reporté au 23 courant, a indiqué l’ONU lundi.

Les invitations à ce nouvel épisode des négociations entre le gouvernement et l’opposition syrienne “ont été envoyées aujourd’hui et les consultations se poursuivent à ce sujet”, a précisé Farhan Haq, un porte-parole de l’ONU, lors de son point de presse quotidien.

Il a ajouté que les délégations arriveront à Genève “vers le 20 février afin de permettre la tenue de consultations avec l’envoyé spécial pour la Syrie (Staffan de Mistura), et de préparer les pourparlers prévus le 23 février”.

M. Haq a affirmé que l’émissaire onusien “s’engage activement” dans des efforts diplomatiques pour garantir la tenue de ces négociations, qui se tiendront suite à deux réunions des parties à Astana, capitale du Kazakhstan.

Des représentants du gouvernement se sont, pour la première fois, réunis avec des combattants de l’opposition syrienne en janvier à Astana sous l’égide de la Russie, l’Iran et la Turquie.

De nouvelles réunions sont prévues les 15 et 16 courant dans la capitale kazakhe. Interrogé si l’ONU prendra part à ces pourparlers, à l’instar de leurs prédécesseurs, M. Haq a indiqué que l’Organisation n’a pas encore reçu d’invitation.

Côté humanitaire, un convoi inter-institutions a pu livrer, dimanche, des aides alimentaires et sanitaires à plus de 107.000 civils dans la région rurale d’Al Rastan, dans la nord de la ville occidentale de Homs.

Ailleurs, l’ONU est “profondément préoccupée” par le sort des civils affectés par l’opération militaire contre le groupe "Daech", qui se poursuit dans et autour de la région d’Al Bab (nord), où environ 10.000 personnes sont prises au piège, a indiqué M. Haq.

Quelque 30.000 civils ont fui cette localité, située près d’Alep, depuis décembre 2016, a-t-il fait savoir.

Selon l’ONU, le conflit syrien, qui entame sa sixième année, a fait plus de 310.000 morts, des centaines de milliers de réfugiés. En plus, 4,7 millions de personnes se trouvent coincées dans des régions difficiles d’accès, dont 640.000 dans des localités assiégées par les parties au conflit.

Avec agences

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