Dans un communiqué diffusé par la présidence, le chef de l’Etat a "demandé que la lumière soit faite au plus vite sur ce meurtre, comme sur celui dont Chokri Belaïd (opposant, ndlr) a été la victime il y a moins de six mois".
Plus tard, de Ljubljana où il participait à un sommet informel des pays des Balkans occidentaux, il a fait part de son "effroi pour cet assassinat qui touche un démocrate qui s’engageait pour l’avenir de son pays".
"Ceux qui ont commis cet acte odieux veulent atteindre la Tunisie dans son ensemble" et la France dans ces circonstances "doit être aux côtés du peuple tunisien", a-t-il ajouté.
Auparavant, il avait appelé l’ensemble des forces politiques et sociales tunisiennes à faire plus que jamais preuve du nécessaire esprit de responsabilité pour préserver l’unité nationale et garantir la poursuite de la transition démocratique".
Chef d’un parti d’opposition tunisien, le député Mohamed Brahmi, a été assassiné par balle devant son domicile près de Tunis. L’assassinat de Mohamed Brahmi est le deuxième du genre après celui de l’opposant Chokri Belaïd, tué également par balle le 6 février devant son domicile.
Le meurtre de ce dernier avait provoqué une grave crise politique en Tunisie.
La famille de Mohamed Brahmi a accusé le parti islamiste au pouvoir Ennahda d’être responsable du meurtre alors que le chef de ce mouvement a dénoncé ceux qui veulent conduire la Tunisie vers une "guerre civile".