Le tir de ce missile, qui fait partie d’une campagne d’essais intensifs lancée par Pyongyang, a eu lieu dans « l’est », a indiqué le haut-commandement de l’armée sud-coréenne dans un communiqué, notant avoir « détecté un missile balistique présumé de moyenne portée, lancé depuis la zone de Mupyong-ri dans la province (septentrionale) de Jagang vers 07h23 (22h23 GMT) et qui a survolé le Japon en direction de l’est ».
Tokyo a également confirmé ce tir, activant, fait inhabituel, le système d’alerte aux missiles du pays et demandant à a population concernée d’évacuer les lieux.
« Un missile balistique est probablement passé au-dessus de notre pays avant de tomber dans l’océan Pacifique. Il s’agit d’un acte de violence qui fait suite aux récents tirs répétés de missiles balistiques. Nous le condamnons fermement », a déclaré le Premier ministre nippon, Fumio Kishida à la presse.
Pyongyang, qui détient l’arme nucléaire, s’est lancé dans une campagne d’essais intensifs de ses armements cette année, qui a culminé la semaine dernière avec quatre tirs de missiles balistiques de courte portée.
Par ailleurs, Séoul, Tokyo et Washington ont mené le 30 septembre des exercices trilatéraux anti-sous-marins pour la première fois en cinq ans, quelques jours après que les forces navales américaines et sud-coréennes ont conduit des manœuvres à grande échelle au large de la péninsule.
La vice-présidente américaine Kamala Harris se trouvait le 29 septembre à Séoul et a visité la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées, lors d’un voyage visant à souligner l’engagement « inébranlable » de Washington à défendre la Corée du Sud.