L’Iran répondra à toutes les menaces militaires ou pétrolières (Khamenei)
"Les menaces tourneront au désavantage (de ceux qui les profèrent). Que les Américains et les autres sachent, et ils le savent, que face aux menaces de guerre et aux menaces pétrolières, nous avons aussi nos propres menaces qui seront mises en oeuvre le jour venu si cela est nécessaire", a-t-il déclaré.
"On nous a menacés en nous disant que +toutes les options étaient sur la table+, mais toute guerre sera dix fois plus préjudiciable aux Etats-Unis que leurs menaces", qui ne font que "montrer leur impuissance", a ajouté le numéro un iranien dans ce discours prononcé à l’occasion du 33ème anniversaire de la révolution de 1979.
Il s’exprimait quelques heures après une mise en garde du secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, qui jugerait possible, selon des médias américains, un raid israélien contre les installations nucléaires iraniennes dès le mois d’avril.
Ces dernières années, les Etats-Unis et Israël ont laissé planer à plusieurs reprises l’éventualité d’une action militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme atomique si les sanctions internationales prises contre Téhéran depuis 2007 ne suffisaient pas à le faire.
Le Quotidien du Peuple, organe du Parti communiste chinois au pouvoir, a estimé que les tensions autour du nucléaire iranien affectaient négativement les marchés de l’énergie et menaçaient le redémarrage de l’économie mondiale.
"L’économie mondiale traverse un difficile processus de sortie de crise et la diminution des incertitudes relève de la responsabilité collective de tous les pays", écrit le journal au lendemain d’un appel de la chancelière allemande Angela Merkel à la Chine pour qu’elle use de son influence auprès de l’Iran.
La Chine est le deuxième consommateur mondial de pétrole et le premier importateur de pétrole iranien.
Les tensions autour du programme nucléaire iranien ont entrainé une hausse de 9% des cours du pétrole brut depuis la mi-décembre.