Début juin, l’imam radical Youssef al Karadaoui, très écouté dans le Golfe notamment, avait appelé à la "guerre sainte" après la participation directe de miliciens du Hezbollah chiite libanais aux combats en Syrie aux côtés des forces de Bachar alAssad.
"Les mesures et les ‘fatwas’ (décrets religieux) pris par des responsables religieux comme le cheikh Karadaoui encouragent l’escalade, l’apostasie et l’extrémisme dans la région", a déclaré à la presse le vice-ministre iranien des Affaires étrangères et arabes, Hossein Amir Abdollahian.
Le ministre, qui était au Koweït pour des entretiens avec les autorités de l’émirat, a nié que Téhéran accorde une aide militaire à l’armée syrienne.
"Nous apportons un soutien économique, politique et médiatique à la Syrie", a-t-il dit, ajoutant que le Hezbollah n’était impliqué que pour protéger la frontière libano-syrienne ainsi que les ressortissants libanais vivant en Syrie.