Mossoul, dans le nord de l’Irak, est tombée mardi aux mains des combattants de l’EIIL, qui ont depuis rapidement progressé en direction de Bagdad.
Quant au Parlement irakien, il n’a pas pu proclamer l’état d’urgence à travers le pays faute d’atteindre le quorum, alors que les djihadistes de l’EIIL se rapprochent de Bagdad.
La plupart des élus ayant boycotté cette séance au cours de laquelle devait être voté l’état d’urgence sont issus des rangs sunnites et kurdes, qui refusent d’accorder des pouvoirs extraordinaires au Premier ministre chiite Nouri al Maliki.
Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a pour sa part déclaré aujourd’hui qu’il n’envisageait aucun rôle pour l’Alliance atlantique en Irak, où les djihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris Mossoul et d’autres villes du nord.
"Je n’envisage pas de rôle pour l’Otan en Irak, mais nous suivons bien sûr la situation étroitement et appelons toutes les parties impliquées à cesser les violences", a-t-il ajouté.