"Le crime passionnel est la piste la plus solide de l’enquête", a indiqué à l’AFP une source proche des investigations. Une conférence de presse de la police était prévue vers 16H00 (18H00 GMT).
Selon cette source, Françoise Amiridis, épouse d’origine brésilienne de l’ambassadeur Kyriakos Amiridis avec qui elle a une fille de 10 ans, a déjà été interrogée jeudi mais "le chef de la division voulait la revoir".
Elle, ainsi qu’"un policier militaire" et "un jeune", sont considérés "suspects", a précisé cette source, ajoutant que le placement en détention provisoire de ces deux derniers avait déjà été ordonné.
Vendredi, les photos dans les médias brésiliens la montraient en train d’entrer au commissariat, cheveux châtains clairs et avec des lunettes de soleil, se frayant un chemin parmi les nombreux journalistes.
Selon le journal O Globo, citant la police, elle et le policier militaire interrogé étaient amants.
L’ambassadeur grec, âgé de 59 ans, passait des vacances en famille à Rio de Janeiro depuis le 21 décembre et devait rentrer à Brasilia le 9 janvier, selon une fonctionnaire de l’ambassade.
Avec AFP