Karim Benzema : « Si je marque, je suis français, mais si je ne marque pas, je suis arabe »

Karim Benzema : « Si je marque, je suis français, mais si je ne marque pas, je suis arabe »
Évoquant ses rapports avec le public du Stade de France, il affirme clairement que sa "francité" est variable en fonction de sa prestation sur le terrain.

"Ils [les spectateurs] partent dans un délire bizarre. En gros, si je marque, je suis français, mais si je ne marque pas ou qu’il y a des problèmes, je suis arabe."

Et de préciser dans la foulée : « Mes parents sont français, nés en France, après oui, mon sang, il est algérien, voilà. »

Buteur prolifique sous l’ère Laurent Blanc (pour qui il serait «prêt à tuer»), Benzema avoue être parfois venu en reculant en sélection quand Raymond Domenech («Je ne veux même pas dire son nom») en était encore le patron.

«Quand j’y allais, je savais que j’allais être remplaçant, que j’allais jouer deux minutes. Donc voilà, comme je l’ai dit, je n’avais pas forcément envie de jouer. Je l’ai dit, voilà. J’aurais peut-être pas dû le dire.»

L’avant-centre de l’équipe de France déplore par ailleurs le manque de soutien autour des Bleus à quatre jours de retrouver le public du Stade de France pour France-Etats-Unis. «On est invaincus dans les éliminatoires, rappelle le Madrilène. On gagne contre le Brésil, ils ont dit “C’est l’équipe B”, l’Angleterre “l’équipe”, “l’équipe X”. Mais ça fait 15 matchs, 14, qu’on n’a pas perdus et pourtant, même au Stade de France, parfois on a l’impression d’être à l’extérieur. Il n’y a pas d’ambiance.»

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