Installation d’une unsine Renault en Algérie: le constructeur ne confirme pas

"Nous sommes très près de la concrétisation du projet", se félicite Mohamed Benmeradi, ministre algérien de l’Industrie, des PME et de la Promotion de l’investissement. "Une fois que cet accord sera paraphé, nous procéderons à la signature d’un pacte des actionnaires qui donnera le feu vert au lancement du projet" précise-t-il.

Chez Renault, on est moins enthousiaste. Les négociations sont "toujours en cours", c’est un processus "de longue haleine", affirme une porte-parole à l’Usine Nouvelle. Mais Renault n’a aujourd’hui "pas de date à donner" pour la signature d’un accord.

En octobre 2011, le ministre algérien de l’Industrie a indiqué que l’éventuelle usine Renault s’inscrirait "dans le cadre de la législation algérienne, à savoir un partenariat de 51-49% dans lequel Renault aurait 49%". Le première Renault fabriquée en Algérie pourrait être livrée 12 mois après la signature de l’accord.

La France et l’Algérie discutent actuellement d’une série de partenariats. Plusieurs projets structurels sont prévus, notamment avec Renault (voitures particulières), Lafarge (cimenterie) et Total (construction d’un vapocraqueur d’éthane). Jean-Pierre Raffarin arrive jeudi en visite à Alger pour faire avancer ces dossiers.