Le décret de création du comité interministériel de la laïcité sera publié dans les tous prochains jours. Cette instance a pour objectif de donner une dimension plus opérationnelle à l’action publique dans le champ de la laïcité. Le comité se réunira pour la première fois le 12 juillet pour valider les premières orientations de l’action du gouvernement.
L’Observatoire de la laïcité, critiqué par certains politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme, va être remplacé dans les tout prochains jours par ce « comité interministériel de la laïcité », a annoncé vendredi Matignon.
Cette instance de coordination gouvernementale, placée sous la présidence du Premier ministre et réunissant tous les ministères et administrations concernées, aura pour objectif « de donner une dimension plus opérationnelle à l’action publique dans le champ de la laïcité et reprendra les missions que l’observatoire de la laïcité assurait en la matière ».
Le décret de création du comité sera publié dans les tous prochains jours. Il se réunira pour la première fois le 12 juillet pour valider les premières orientations de l’action du gouvernement.
Ce projet de loi prévoit « une obligation de formation aux exigences du principe de laïcité pour tout agent public » et « la création de référents laïcité dans toutes les administrations », entre autres.
La nouvelle instance, « placée sous la présidence du Premier ministre », réunira les ministères concernés (Intérieur, Education nationale, Fonction publique). Elle reprendra les missions, notamment administratives et consultatives, de l’Observatoire de la laïcité.
Un « secrétariat » sera placé sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur, dont la forme sera précisée notamment lors de la première réunion de ce comité, le 12 juillet.
L’Observatoire de la laïcité, présidé par l’ex-ministre socialiste Jean-Louis Bianco jusqu’en avril dernier, avait été de nouveau accusé de complaisance envers l’islamisme après l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre dernier puis lors de l’examen au Parlement du projet de loi de lutte contre les séparatismes.