« Il n’est pas question de laisser notre industrie se faire laminer par la flambée des prix de l’électricité et du gaz », a estimé le ministre sur le plateau de la chaîne CNews.
Dimanche, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait annoncé qu’une « garantie électricité » sera mise en place pour permettre de prendre en charge « une partie de la facture que doivent payer les entreprises », face à la hausse sans précédent des prix de l’énergie.
« Nous allons apporter une aide aux entreprises parce que leurs factures flambent », a expliqué le locataire de Bercy, ajoutant qu’ »il y aura un allègement de la facture mais il sera plafonné pour permettre un bon équilibre entre protection de nos entreprises et protection de nos finances publiques ».
Pour l’heure, pour les plus petites sociétés, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire pour alléger leurs factures d’énergie, a rappelé le ministre sur la chaîne CNews.
«Environ 1,5 million» d’entreprises vont en bénéficier, a-t-il expliqué, ajoutant que pour celles qui ne rentrent pas dans ce dispositif et pour les plus énergivores, un allègement de la facture sera pris en charge par le gouvernement.
Selon lui, cet allègement de la facture permettra d’établir «une visibilité à long terme et d’éviter l’explosion des prix», le ministre ne souhaitant pas «que les finances publiques de l’État soient exposées à la volatilité des prix de l’énergie».
Ce nouveau dispositif vient compléter un éventail de mesures qui concernent principalement, pour l’instant, les TPE (très petites entreprises de moins de 10 salariés) ou les entreprises dites « énergo-intensives ».
La Première ministre Elisabeth Borne avait annoncé, mi-septembre, la prolongation du bouclier tarifaire en 2023 et son extension aux petites entreprises.