La défense de l’ancien directeur général du FMI a toujours affirmé qu’il ignorait que les femmes participant à ces soirées étaient des prostituées, au contraire de ce qu’affirmaient certaines d’entre elles. Le parquet ne tranche pas, estimant que "faire la différence entre une libertine et une prostituée" n’est guère évident "quand la finalité des ces échanges (est) non de satisfaire une relation intellectuelle mais une relation sexuelle".
De même, le réquisitoire cité par Le Figaro ne fait pas de DSK l’instigateur d’un réseau de prostitution : "s’il était le principal bénéficiaire, et parfois exclusif, des soirées, si elles étaient organisées en fonction de sa personne, s’il profitait vraisemblablement de sa position, de sa notoriété, si les hommes autour de lui cherchaient en retour un avantage personnel de son accession attendue à la présidence de la République, cela n’en fait pas pour autant un proxénète", pour le parquet de Lille, "quel que soit le jugement que l’on peut porter sur son comportement sexuel, qui ne relève pas du droit mais de la morale".