Derrière ce village située à une centaine de kilomètres au sud de Tripoli se trouve le principal axe routier menant, vers le nord, jusqu’à la capitale libyenne.
Amignas Chagrouni, un insurgé présent à Al Kaoualich, a déclaré que des obus ne cessaient de tomber depuis 24 heures en provenance des positions occupées par les forces loyalistes quelques kilomètres plus à l’est. "Personne n’a été blessé", a-t-il dit.
Lorsque Reuters a pu se rendre pendant une vingtaine de minutes sur la ligne de front à l’est du village, au moins cinq obus ont été tirés, mais ils ont atterri dans les collines avoisinantes.
Amignas Chagrouni fait partie d’un groupe d’insurgés tenant le dernier point de contrôle tenu par les rebelles avant la ligne de front. Il affirme que les avions de l’Otan ont bombardé des positions gouvernementales dans le secteur.
"(Ils n’ont bombardé) qu’une fois mais c’était très puissant. Ils ont touché soit un missile Grad soit des munitions car c’était très fort, même le sol a tremblé", a-t-il dit.