Le journal, qui ne précise pas quand ni dans quel contexte cette déclaration a été recueillie, rappelle que M. Assad a par le passé plusieurs fois plaidé en faveur d’un Proche-Orient débarrassé de toutes formes d’armes de destruction massive.
Après l’annonce du prix attribué à l’OIAC, plusieurs militants anti-Assad avaient déjà estimé que ce choix récompensait aussi le président Assad. "Bachar aurait dû emporter la moitié du prix en raison de sa merveilleuse coopération", a ironisé un internaute sur Facebook, en référence aux éloges internationaux sur la coopération du régime de Damas avec les experts chargés de superviser la destruction de son arsenal chimique.
Cette mission, désormais sous l’égide conjoint de l’OIAC et de l’ONU, résulte d’un accord de dernière minute qui a éloigné les menaces américaines de frappes punitives après une attaque chimique le 21 août près de Damas. Selon Washington, cette attaque a été menée par les forces du régime et a fait près de 1.500 morts, dont des centaines d’enfants. Bachar al-Assad tente d’écraser depuis mars