Il faut le soutien de 1.144 délégués pour être investi. Selon le site Real Clear Politics, Romney en avait avant ces trois primaires 565, Rick Santorum 256, Newt Gingrich 141 et Ron Paul 66. Il passe mathématiquement désormais le seuil de la moitié des délégués nécessaires pour être investi.
Dans son discours de victoire à Milwaukee, Mitt Romney a pris pour cible le président démocrate Barack Obama, et notamment sa politique économique et les prix élevés de l’essence.
Barack Obama a mentionné quant à lui le nom de Mitt Romney mardi dans un discours, signe que la Maison blanche considère désormais celui-ci comme le candidat républicain de facto. Le ton vif d’Obama dans son discours et la réplique rapide et cinglante de Romney après sa victoire aux primaires, augurent des batailles électorales des mois à venir.
Le multimillionnaire a récolté la semaine dernière une série de soutiens cruciaux, dont celui de l’ex-président George Bush père ou celui de l’étoile montante du parti républicain Marco Rubio