Allô, bonjour madame la marquise,
le monde arabo-musulman se demande comment allez-vous ?
Il est vrai qu’après sa dernière sortie médiatique tonitruante, digne d’une diva des années 40 sous l’occupation, une ministre du Président français s’est permise avec une désinvolture sans précédent de salir une religion respectée et respectable.
Par ses déclarations, elle a porté atteinte au droit de réserve que doit observer tout fonctionnaire de l’Etat français, à la Constitution mais aussi aux droits des musulmans, en France et dans le Monde.
Ces mêmes déclarations portent également atteintes aux autres religions pratiquées en France et par ricochet au principe de la laïcité française.
De plus, en tant que ministre du gouvernement français, elle a empiété sans vergogne aucune dans un domaine qui relève du Ministre de l’Intérieur. Ce dernier doit faire une drôle de tête, car il est presque certain qu’il devra s’expliquer des dérapages de sa collègue auprès des instances musulmanes françaises en sa qualité de ministre des cultes.
Quant au Premier Ministre et au Ministre des Affaires Etrangères et Européennes, je n’ose même pas parler de leur malaise.
Je conclurais ce papier. en disant que cette ministre a raté de façon magistrale son intégration en France en cherchant son assimilation. Une option vouée naturellement à l’échec, car aucune goutte de sang français ne coule dans ses veines.
Renier ses origines, c’est son droit le plus absolu. Mais, elle a oublié qu’elle porte en elle, et à jamais, les gènes de son origine. On appelle cela l’idiosyncrasie d’un peuple ou d’une race.
Cette ministre du gouvernement français aurait mieux fait de prendre exemple sur d’anciens ministres (hommes ou femmes) d’origines étrangères, musulmans ou pas, et qui ont réussi parfaitement leur intégration en France sans pour autant renier leurs origines.
Elle vient de rater une nouvelle occasion de se taire. Se serait-elle déjà lancée en campagne pour les législatives de 2012 ?
Alors, comment allez-vous madame la marquise ?
En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi.
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